Nathalie de Ligondes

SITE NATHALIE DE LIGONDES PEINTRE AUTODIDACTE

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Parcours

Nathalie de Ligondés est née en 1958 à Bergerac en Dordogne dans une vieille famille ou le sens artistique et la fantaisie se côtoient pour engendrer entre autres : des architectes, des peintres, des restauratrices de tableaux, quelques ingénieurs, une couturière et un styliste, reconnus.

Après des études de Droit, elle s’égare pendant 10 ans comme cadre dans plusieurs entreprises, qu’elle décide de lâcher pour reprendre une petite société dans laquelle la couleur a son importance. C’est ainsi qu’elle devient distributeur d’une belle marque suédoise de linge de maison et qu’elle crée sa propre collection. Elle représente encore actuellement, une très belle marque Lituanienne de vêtements et de linge de maison en lin.

Parallèlement, son pinceau, comme elle le dit, commence « à la démanger » de plus en plus et avec les conseils de certains membres de sa famille et d’amis, elle s’essaye à la copie : une cariatide de la chapelle Sixtine, des détails lointains de tableaux de Brueghel, des panoramiques inspirés de David Roberts, des regards de Klimt… Son esprit fantaisiste et indépendant lui fait peu à peu rajouter des animaux, des personnages, des êtres féeriques à ces essais, qui s’éloignent au fur et à mesure des œuvres d’origine.

Puis, un jour dans un grenier, elle tombe sur une grande planche, noueuse et pleine de trous, dans laquelle elle revoit les villages des pays Dogons, dont lui parlait son grand-père, dans son enfance.
Cette rencontre avec un vieux bois va lui permettre d’apaiser cette « démangeaison du pinceau » qui ne la quittera plus, devenant irrépressible, envahissante et tellement fascinante. Au fil des poils de ses brosses, ses villages Dogons vont peu à peu se peupler de personnages, humains ou féériques, d’animaux réels ou mystiques, folies dans lesquelles se côtoient les couleurs (de terres principalement : ocres, siennes, ombres), un bestiaire imaginaire ou des personnages au regard souvent effrayant s’allongeant sur des planches qui forment des totems.

Nathalie de Ligondés, autodidacte, nous entraine dans son art brut, sans aucune prétention de passer un quelconque message. Comme elle le dit simplement : « Il faut que ça sorte, et comment le faire sortir mieux qu’à travers mes pinceaux ?  » 

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