Depuis ma plus tendre enfance, j’ai toujours eu « le pinceau qui me démangeait » : Un besoin irrépressible d’essayer de mettre en couleur le foisonnement d’idées qui monte dans mon esprit à la simple vue d’un animal, d’un visage particulier, d’une belle création de la nature ou humaine.
Cette façon de voir le monde me vient de mon grand-père, grand voyageur, qui au travers de ses récits, m’a transportée de Zanzibar à Hanoï, de Djibouti au Mali avec ses villages Dogons.
Autodidacte, j’ai quand même demandé des conseils techniques à ma sœur restauratrice de tableaux, à une cousine professeure d’histoire de l’art, une mère couturière, un autre grand père sculpteur à ses heures et bien d’autres encore…
Leurs conseils m’ont attirée vers la peinture à l’huile que je délaisse de temps en temps pour une feuille d’or ou des crayonnages dans ma cuisine…
Quand je commence un tableau, en général par une figure centrale, je ne sais jamais ce qu’il va devenir. Les personnages, les architectures, les animeaux viennent s’y agglutiner pour donner un ensemble dans lequel on a envie de se prommener. Chacun de mes tableaux se veut être comme un voyage.
Regardez et flannez.